Les grands projets
Restauration des boiseries de la médiathèque Aveline d'Alençon
La première pierre de l’église des Jésuites est posée en 1679 par Isabelle d’Orléans, duchesse d’Alençon, et le gros œuvre est achevé en 1686. Le collège est réputé dans le royaume grâce à son rayonnement culturel important. Néanmoins, en 1764, un édit du roi interdit les jésuites dans l’intégralité du royaume en raison de plusieurs conflits. Remis à la ville, le collège des jésuites d’Alençon ferme donc ses portes. L’architecte Jean Delarue est alors chargé par la commune de modifier l’intérieur de l’église.En 1799, il aménage l’édifice en séparant la nef en deux étages. La partie haute est réservée à la bibliothèque et les boiseries y sont installées.
Bibliothèque municipale depuis 1803, l’ancienne église des Jésuites est devenue depuis l’écrin d’un patrimoine écrit exceptionnel, conservé dans de magnifiques bibliothèques.Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1926 et les boiseries de la salle de la chapelle sont classées au titre des monuments historiques depuis 1982. Ces boiseries se composent de 26 armoires en chêne sculpté du milieu du XVIIIe siècle qui proviennent de la chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu.
Aujourd’hui, l’ensemble des boiseries doit être restauré, afin de garantir la sécurité des personnes et des ouvrages. 16 000 livres patrimoniaux seront retirés des bibliothèques le temps des travaux. Ces derniers auront pour objectifs de conserver ces lambris d’exception au sein de l’église des Jésuites et de les consolider pour qu’ils continuent d’accueillir les livres précieux tel que cela a été voulu à la fin du XVIIIe siècle.
Les travaux, dont le montant est estimé à un peu plus de 950 000 € HT, devraient s’étendre sur une durée 12 mois à compter de mai-juin 2023. La Communauté Urbaine d’Alençon travaille de concert avec la Direction régionale des affaires culturelles et le département de l’Orne pour financer ce projet. Elle s’est également tournée vers la Fondation du patrimoine pour lancer un appel au mécénat et à la contribution populaire.
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Dossier mécénat
Réaménagement de la médiathèque Aveline
La médiathèque Aveline, tête de réseau, est engagée dans une phase d’expérimentation pour mettre en place une nouvelle organisation et de nouveaux services. Service public convivial fort et de proximité, elle touche de par ses missions et les nombreuses animations qu’elle propose, outre les habitants du quartier, les populations des communes proches. Avec ses 108 027 documents et près de 3 452 inscrits, la médiathèque remplit bien son rôle pour les prêts et retours de documents, mais pourrait être davantage en phase avec les attentes des utilisateurs en tant que lieu de vie, d’animations, de jeux, de rencontres...
Au printemps 2021, une étude sur le réaménagement de la médiathèque Aveline et l’augmentation de son offre de services a été confiée au cabinet Itinéraire Bis. En parallèle, un groupe projet, composé d’agents de la structure, a alimenté la réflexion et des enquêtes auprès des utilisateurs et habitants de la ville ont été menées.
Un rez-de-chaussée totalement réaménagé
L’objectif est de rendre la zone d’accueil beaucoup plus conviviale et identifiable. La salle du rez-de-chaussée, baptisée Les Arcades, sera également totalement réaménagée pour abriter un espace presse, un espace d’animations, des ateliers, des jeux vidéo et les collections de DVD. Une desserte mobile permettra par ailleurs d’organiser de petites collations. Les CD de musique ont intégré l’espace adulte au premier étage. Les CD et livres-CD jeunesse rejoindront quant à eux l’espace jeunesse du 2e étage.
Les usagers au cœur du projet
Ce réaménagement se fait dans une démarche de design de service en mettant l’usager au cœur du projet. Dans un premier temps, les aménagements (réalisés selon un principe de réemploi dans une démarche de développement durable) seront provisoires. Une phase test de sept mois a permis d’observer les usages et de recueillir l’avis des usagers. Les habitants seront aussi consultés sur le réaménagement complet des étages. Un bilan intermédiaire a été réalisé en juin, puis les conclusions de la phase de test ont été apportées en septembre. Les aménagements pérennes sont à décider.
D’un montant total de 76 800 €, le projet bénéficie d’une subvention de l’État de 61 440 € dans le cadre du Plan France Relance.
Pôle de Santé Libérale Ambulatoire
MISSIONS
Afin de lutter contre la fragilisation de l’offre de soin de premier recours, un ensemble de professionnels de santé libéraux en partenariat avec l’ARS, la Région Normandie, URML et la Communauté Urbaine ont défini un projet de santé à l’échelle du territoire en 2016.
En s’appuyant sur une communauté de soignants existante et dynamique, ce projet intercommunal s’est concrétisé avec l’ambition de renforcer ce dynamisme à travers un projet de Pôle de Santé Libéral Ambulatoire multi sites : Centre-ville d’Alençon, Perseigne-Alençon et Saint-Germain (extrait du projet du projet de santé).
RÉALISATIONS
PSLA Saint Germain-du-Corbéis (1 espace Henri et Robert Gagnaire, route de Fresnay) : l’équipement a été livré le 31 juillet 2020.
Surface : 833 m² comprenant 16 cabinets
Budget de l’opération : 2 151 694 € TTC cofinancé par l’État (545 932 €), l’Europe (260 000 €), la Région Normandie (250 000 €), la commune de Saint-Germain-du-Corbéis (200 000 €), le Conseil départemental de l’Orne (100 000 €) et la Communauté Urbaine d’Alençon (442 799 €)
PSLA Alençon-Perseigne (situé au n°130 avenue Rhin et Danube à Alençon ) : l’équipement a été réceptionné en juin 2021.
Surface : 550 m² comprenant 10 cabinets
Budget de l’opération : 1 710 422 € TTC cofinancé par l’État-DPV (566 000 €), l’Europe - FEADER (175 000 €), la Région Normandie (50 000 €), le Conseil départemental de l’Orne (100 000 €), la Ville d’Alençon (269 171 €) et la Communauté Urbaine d’Alençon (269 171 €)
PSLA Alençon Centre-ville (site de la Providence rue de la Poterne) : les travaux sont en cours, la livraison est attendue à l’automne 2022.
Budget de l’opération : 4 259 865 € TTC cofinancé par l’État-DETR (818 088 €), l’Europe – FEADER (350 000 €), la Région Normandie (300 000 €), le Conseil départemental de l’Orne (100 000 €), la Ville d’Alençon (1 550 000 €) et la Communauté Urbaine d’Alençon (504 819 €).
Alencéa
Extension du centre aquatique
La CUA a achevé un chantier de grande envergure : l’extension du centre aquatique Alencéa, inaugurée le 1er juillet 2022 en présence des partenaires qui ont permis la réalisation de ce projet. Destiné à remplacer la piscine Pierre-Rousseau, construite à Alençon il y a plus de 50 ans, le nouveau bassin sportif de 25 m accueille désormais les nageurs. Ce nouvel équipement permet de regrouper sur un même site toutes les activités aquatiques qu’on peut pratiquer dans le territoire. À terme, l’objectif est d’étoffer l’offre d’activités proposées au public. Doté de six lignes d’eau, le nouveau bassin est mis à la disposition des scolaires et des associations selon un calendrier défini. Des créneaux sont également prévus pour les particuliers, notamment en période de vacances.
Un bâtiment durable
Outre le bassin sportif, le nouveau bâtiment abrite 4 vestiaires, ainsi qu’une zone sanitaire incluant des douches. Des gradins ont également été aménagés sur un côté du bassin. D’une capacité d’environ 150 places, ces gradins disposent d’un espace dit “pieds chaussés”. L’équipement peut ainsi accueillir des compétitions avec spectateurs, ce qui n’était pas le cas à la piscine Rousseau. La CUA, qui s’est inscrite depuis de nombreuses années dans une démarche ambitieuse de transition énergétique, a fait le choix d’un bâtiment durable, économe en ressources. Des panneaux solaires installés sur le toit et une pompe à chaleur géothermique permettront de réduire considérablement la facture énergétique. Une attention particulière a également été apportée au traitement acoustique qui apporte un vrai confort aux usagers et au personnel. Le carrelage à picots antidérapants offre aussi une plus grande sécurité aux nageurs.
Vue sur l’extérieur et les futurs plages ©Cabinet Octant Architecture
Le parvis d'accueil depuis la rue de Villeneuve ©Cabinet Octant Architecture